Culture et loisirs
24/09/2020
Nouvelles dates:
Vendredi 25 septembre 2020 – 20h
Dimanche 27 septembre 2020 - 14h30
Mardi 29 septembre 2020 - 20h
Comédie musicale de Richard Rodgers (1902–1979)
Lyrics d’Oscar Hammerstein II (1895–1960)
Livret d’Oscar Hammerstein II & Joshua Logan (1908–1988)
Adapté du roman Tales of the South Pacific de James
A. Michener, lauréat du Prix Pulitzer
Création : Broadway, Majestic Theatre, 7 avril 1949
Direction musicale Larry Blank
Mise en scène Olivier Bénézech
Assistant à la mise en scène Jean-François Martin
Chorégraphie Johan Nus
Décors Luc Londiveau
Costumes Frédéric Olivier
Lumières Marc-Antoine Vellutini
Nellie Forbush Emma Williams
Bloody Mary Jasmine Roy
Émile de Becque Maxime de Toledo
Joseph Cable Jonathan Winsby
Luther Billis Jérôme Pradon
Professor Thomas Boutilier
Capitaine Georges Brackett Scott Emerson
Commandant William Harbison Sinan Bertrand
Stewpot Adam Alexander
Orchestre et Choeur de l’Opéra de Toulon
Production de l’Opéra de Toulon
LE CONTEXTE HISTORIQUE
Une nouvelle version de South Pacific provoque à chaque fois, aux USA, une véritable onde de choc.
L’oeuvre est inscrite dans la culture américaine au même titre que la Fête Nationale «Independence Day». Rien d’étonnant : c’est une oeuvre réussie, magistralement écrite par les deux représentants les plus connus de l’Âge d’Or de la comédie musicale, Rodgers & Hammerstein.
Et qui va directement aux tréfonds de la sensibilité américaine : la fibre patriotique.
Pour nous Européens, les épisodes de la Guerre du Pacifique Sud sont évidemment moins inscrits dans notre mémoire collective que ceux qui se sont déroulés en Europe, et en Afrique du Nord. Sauf les bombardements des Japonais à Hawaï en décembre 1941, et qui firent entrer les Américains dans le conflit.
L’oeuvre a été créée à Broadway en 1949, seulement 4 ans après la fin des hostilités. Il s’agissait donc de ne ne pas raconter n’importe quoi au public américain. Rodgers et Hammerstein ont donc travaillé avec James Michener, auteur des Contes du Pacific Sud, et qui était un «romancier chroniqueur».
Ainsi les auteurs se sont assurés d’une parfaite véracité historique.
Cette réalité historique, quelle était-elle exactement ? L’action se déroule sur l’île d’Espiritu Santo, située sur l’archipel des Nouvelles Hébrides.
C’était un condominium franco-britannique (sous administration de Nouméa) rendu à son indépendance pas avant 1980, et devenu le Vanuatu.
Pendant la seconde Guerre mondiale, en 1940 l’ensemble de l’archipel d’abord sous l’emprise du régime de Vichy, devint rapidement allié des USA dès leur entrée en guerre. Il s’agissait d’éviter que tout le Pacifique Sud soit envahi par les Japonais. Ainsi la plupart des Îles proches de la Nouvelle Calédonie devinrent des bases américaines, essentiellement aériennes.
Chaque île était sous administration française ou anglaise.
L’HISTOIRE
L’action se déroule sur deux îles du Pacifique Sud, durant la Seconde Guerre mondiale
Nellie Forbush, infirmière dans l’US Navy, est tombée amoureuse d’un propriétaire-planteur d’origine française, Émile de Becque. En dépit des efforts de Luther Billis, organisateur de distractions pour les marins américains, ceux-ci sont forcément attirés par la seule femme «disponible», une tonkinoise d’âge mûr surnommée Bloody Mary, les autres propriétaires-planteurs ayant caché leurs femmes. Arrive le lieutenant Joseph « Joe » Cable, en mission d’espionnage, Mary voit en lui un bon parti pour sa fille. Elle présente donc sa fille Liat à Joe qui s’en éprend. Bientôt, Nellie apprend qu’Émile a deux enfants, Ngana et Jérôme, nés d’une polynésienne de «couleur». Ses préjugés raciaux la poussent alors à rompre avec lui.
Mary croyait que Liat et Joe allaient se marier, mais ce dernier a les mêmes préjugés que Nellie et rejette la jeune tonkinoise. Émile, en désespoir de cause, accepte de partir derrière les lignes japonaises, en compagnie de Joe, pour une dangereuse mission destinée à renseigner l’État-major américain sur les prochaines opérations à mener dans le secteur. Joe n’en reviendra pas et Nellie, voyant le chagrin de Liat et croyant Émile également mort, décide de s’occuper de ses deux enfants. Mais Émile revient, ayant pu, contre toute attente en réchapper, tous quatre sont désormais réunis...
Décors Luc Londiveau - Illustration Hugo Bogo